Règles de ce sous-forum.

Salut,

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le rôle play, veuillez vous réferer a ce qui suit après les règles ...

Je ne vais pas vous présenter le rôle play sur toutes ses coutures, cependant je trouve que c'est quelque chose de très intéressant dans les jeux de rôles, qu'il soit online ou monojoueur. Je ne vais pas vous raconter ma vie, mais j'ai joué quelques mois à Lineage II sur un server privé, uniquement rôle play, j'ai beaucoup aprécié, car le Rôle play était en jeu et sur le forum, c'était vraiment très prenant ... Mais hélas sur Guild Wars il est très très dur de faire de même, car la plupart des joueurs ne le pratiquent pas. C'est pourquoi nous avons décidé de créer une partie RP sur notre forum ... donc je n'ai qu'une seule chose à dire pour clore cette annonce ... a vos clavier et montrer à toute la guilde vos talents d'écrivain !

La SEULE règle est d'écrire correctement dans un français correct et si possible sans fautes d'orthographe ! (je sais que c'est dur, j'en fait pas mal aussi mais on demande juste un petit effort )

Le Rôle play, consiste a "vire son personnage". la Première étape est celle qui consite à lui créer une histoire, un passé, lui inventer un caractère, lui définir des traits de personalité ... tout ça dans un texte qui raconte sa vie , on appelle ce texte un Background. Une fois votre Background créé vous pouvez rédiger d'autres textes, racontant les exploits ou aventures de vos personnages. Voila j'espere avoir était assez clair, sinon contactez moi par mail : .

Un exemple de background ? en voila un ... c'est le personnage lui même qui raconte son histoire, un façon originale de créer son propre backrground

Fait par "Nyxtella" sur le forum du server Enigma.

"Je me demandais encore comment un simple regard pouvait changer une vie. C'était pourtant ce qu'il c'était passé.

Je me rappelle comme si c'était hier. Je venais de rentrer de l'école des arts sombres du combat. J'étais fière de moi car je venais d'acquérir une technique souvent mortelle nécessitant l'utilisation de la dague. Celle de l'école, bien que moins puissante et plus émoussée, me convenait parfaitement. Contrairement aux autres qui affichait de magnifique lames finement ciselées et de bonne facture, mes parents ne prennaient pas en compte mes besoins...
Fière, oui on peut le dire. Et pourtant...A qui aurais-je bien pû le dire ? Dans ma famille, on privilégiait les arcanes de la magie noire. Quelle déception avaient eu mes parents lorsqu'ils se sont aperçuent à leur grand malheur que j'étais totalement incapable de faire le moindre sortilège... J'ai beaucoup pleurée ce jour là. Si il n'y avait pas eu ma soeur pour rester à mes côtés, je crois que je serais partie depuis longtemps, même si mes chances de survie au dehors étaient totalement nulles.
C'était la seule à qui je comptais mes "exploits" de guerrière. J'avais parfois l'impression que quand je lui racontait, une lueure d'envie passait dans ses yeux. Je me disais que c'était stupide. Après tout, elle ne manquait pas des soins attentif et généreux de nos parents.

Depuis toujours régnait entre nous deux un esprit de compétition. Sauf lors des pires moment...

La route pour rentrer chez nous était calme et déserte. Je me souviens avoir fermé les yeux un instant et m'être arrêtée, prise d'un haut le coeur. Un mauvais pressentiment m'avait envahit, comme si je venais de faire quelque chose que je n'aurais pas dû faire. Passant outre, j'avais continué mon chemin. Mon coeur battait de plus en plus vite et ce sentiment étrange ne me quittait pas.
Arrivée à quelques mètres de notre maison je me mis à courrir. Je me souviens avoir plaquée mes mains sur la porte sans faire de bruit. Seul mon souffle parvenait à mes oreilles. Rien d'anormal en théorie. Mais pour moi, quelque chose clochait. N'était-ce pas l'heure de l'entraînement de Neith avec notre mère ?

D'une main tremblante, j'ai lentement ouvert la porte. Mon regard au sol, comme un livre d'horreur où l'effroi nous envahit un peu plus à chaque page qu'on tourne. Du sang. Du sang jusque sur le pas de la porte... Dans mon esprit, milles questions passaient et repassaient. A qui était ce sang ? Qui avait pû faire cela ? Qu'allait-il arriver ? J'avais presque mal à la tête de tant de questions. Puis au fur et à mesure, j'ai vu... Le tissu d'une longue robe rouge. Je ne me rappelle plus si c'était la couleur originelle ou l'effet du sang sur l'habit noble. Puis j'ai vu... Une brûlure, peut-être autre chose, sur le flanc de la drow étendu au sol. Mon bras poussait toujours la porte dans un geste mécanique. Presque à l'encontre de ma volonté. Je ne voulais pas savoir à qui appartenait ce corps. Bien que dans mon esprit la réponse commencait à me paraître horriblement évidente. Des cheveux d'ébène recouvrait le sol autour des épaules. Puis son visage...Si affreusement mort...Ma propre mère...

J'aurais dû me précipiter sur elle pour constater les dégâts. Mais...Quelque chose en moi m'en empêcha. J'ouvrais un peu plus la porte. Je sentais mon coeur battre à tout rompre dans ma poitrine. Il battait dans mes tempes. Me coupait le souffle. Et je l'ai vu...Penchée sur le corps à terre. A genoux à côté d'elle. Ce qui m'avait frappée alors, ce n'est pas le sang sur ses habits, sur ses mains. Ni ses larmes inéxistantes. C'était le visage froid de Neith. Elle fixait notre mère sans aucune once de remord. J'avais même l'impression, peut-être était-ce dû à l'émotion du moment, qu'un léger sourire ornait le coin des lèvres de ma soeur jumelle...

Elle tourna son regard vers moi. En une seconde qui me parût l'éternité entière, j'ai compris. L'entraînement. Un sort puissant. La mort...
La réalité était pour moi devenue claire et obscure à la fois. C'était ma soeur qui avait tuée notre mère. Ce n'était peut-être pas volontaire, sans doute même. Après tout je ne lui ai jamais demandée. Neith me fixait comme un inquisiteur. Je devais avoir le même regard. Etrangement, je me surpris moi-même à ne pas pleurer. Mes tremblements s'étaient arrêtés et mon coeur se calmait peu à peu.
A ce moment là, je ne sais pas trop ce qui lui passait par la tête. Mais pour moi c'était évident. Je pensais alors à notre père qui allait rentrer d'une minute à l'autre...
Neith se releva en regardant ses mains ensanglantées. Je la regardais sans dire un mot, porter à ses lèvres les gouttes de sang de notre mère. Je savais déjà le goût que notre sang avait. J'avais déjà eu l'occasion de goûter le mien...

Comme par réflexe, je me rappelle avoir sortie ma dague de son fourreau et de m'être approchée des deux drows. Neith à ce moment là n'avait pas compris mon geste. Il était pourtant nécessaire à mes yeux.
Je m'étais alors penchée sur le corps de notre mère. D'un geste vif, j'avais transformé la brulûre sur son flanc, en coupure nette et précise.
D'une voix authoritaire, j'avais ordonnée à Neith d'aller se laver et brûler sa robe maculée de sang.
Hésitante, elle avait fini par acquiescer et s'en était allée, me laissant seule avec la mort. De ma main libre, je caressait le visage froid de la drow étendu devant moi. Qu'elle était belle ainsi... Telle une statue immortelle...Je me rappelle avoir épongé un peu de sang qui était allé trop loin pour que ça ne paraisse qu'une coupure. Ensuite, j'avais plongée ma main dans le sang et m'en était mis un peu sur les habits. Neith venait de revenir. Je ne savais pas si elle comprenait ce que je faisais ou pas. Mais elle ne disait rien. Son visage était maintenant un peu appeuré. Avait-elle entendue ses pas ? Mon coeur se remis à battre follement. Le souffle de notre père me parvint alors aux oreilles lorsqu'il passa la porte...

Neith comprit. Elle voulu dire quelque chose mais je fû plus rapide.

- C'était un accident...

Je n'arrivait pas a simuler des larmes. Ma voix était un peu tremblante, mais ne transportait pas d'émotion tel que le remord ou la tristesse. Par cet acte, je venais de sauver l'honneur de Neith. Jamais elle ne serait reniée pour son crime. Je me rappelle m'être relevée et avoir fait face à mon père, tenant encore la dague ensanglantée et noircie. Je voyais dans son regard. Un seul châtiment aurait pû m'être appliqué. L'exil de notre peuple. Que plus jamais je ne remette les pieds dans notre famille, dans notre village...
Je l'ai alors défié. Comme jamais je ne l'avais fait...

- Tu ne diras rien...Rien du tout ! L'honneur entier de la famille est en jeu...Tu imagines ce que diraient les autres si ils savaient ? Tu crois qu'ils ne savent déjà pas que vous me traîtez avec indifférence ? Ne crois-tu pas qu'ils vont dire que c'est de votre faute, avec votre mauvaise éducation trop prostrée dans la magie que j'ai commis cet acte ?

J'ai alors ris. D'un rire à la fois nerveux et sarcastique. Croyais-je vraiment en mes paroles à cet instant ? Je ne sais pas...

- Non...Tu ne diras rien...Car sinon, Neith n'aura plus de valeur aussi noble aux yeux des autres...Ce ne sera que la soeur jumelle d'une assassin...Et toi, le père d'une tueuse...

Neith me regardait fixement. J'avais cru voir passer une lueure de fierté dans son regard. Chose étrange sans doute...Mon père ne disait mot. Le visage glacé. Je crois que j'avais réussi à le convaincre. Sans en dire plus, j'ai alors rangée ma dague et je suis sortie calmement de la maison. J'ai attendu une nuit...Et la porte pour moi était à nouveau ouverte..."